Le Baromètre de la société de l’information dresse un état des lieux annuel des performances de la Belgique dans les principaux domaines relevant de l’économie et de la société numériques. Il mesure l’évolution de différents indicateurs et met en lumière les points forts et les points faibles de notre pays au regard notamment des objectifs européens.
Vous trouverez ci-après un échantillon de graphiques issus des principaux chapitres. Ils présentent un aperçu du positionnement de la Belgique sur quelques-uns des indicateurs.
72% des internautes établis en Belgique ont commandé des biens et/ou services sur internet en 2019. Le score de la Belgique (72%) se situe un point de pourcentage au-dessus de la moyenne européenne de l’UE28 (71%) et notre pays monte d’un rang pour se classer à la 12ᵉ place de l’UE28.
32,6% du chiffre d’affaires des entreprises établies en Belgique provient du commerce électronique (site web + EDI) en 2019.
En Belgique, 54% du chiffre d’affaires total des entreprises réalisé par le commerce électronique est généré par les transactions de type EDI et 46% provient des ventes via un site web classique.
En Belgique, 8% des internautes ont acheté ou prolongé des assurances faisant partie ou non d’une offre groupée incluant un autre service en 2019, soit 10 points de pourcentage sous la moyenne de l’UE28 (18%). Concernant l’obtention d’un prêt ou d’un crédit auprès d’une institution financière, la Belgique se situe 1 point de pourcentage en dessous de la moyenne européenne. Enfin, 13% des internautes en Belgique ont effectué au moins une de ces activités en 2019, soit 9 points de pourcentage sous la moyenne de l’UE28 (22%).
La fracture numérique (internet) touche 6,9% des individus de 16 à 74 ans en Belgique. Cela représente une diminution de 1,7 point de pourcentage en comparaison avec l’année 2018. En Belgique, la fracture numérique est certes inférieure à la moyenne européenne de la zone UE28 (9,5%) mais elle reste supérieure à celle des quatre pays frontaliers.
84% des individus interrogés utilisent un smartphone pour se connecter à internet, ce qui constitue de loin l’appareil le plus plébiscité par les internautes en Belgique. L’ordinateur portable arrive en deuxième position avec 58% juste devant l’ordinateur familial avec 48%. À l’instar des autres pays de l’UE28, on observe depuis plusieurs années une forte augmentation de l’utilisation du smartphone qui s’accompagne d’une érosion de l’utilisation des ordinateurs et des tablettes.
En 2019, parmi les entreprises établies en Belgique, six entreprises sur dix (60%) disposaient d’une connexion à haut débit rapide (≥30 Mbps) et trois entreprises sur dix (31%) disposaient même d’une connexion à haut débit ultra-rapide (≥100 Mbps).
En 2019, près de 19% des salariés ont travaillé parfois ou habituellement depuis leur domicile. Les femmes travaillent plus souvent depuis leur domicile que les hommes. Par ailleurs, on constate une évolution croissante du phénomène entre 2017 et 2019.
Le pourcentage de salariés qui travaillent parfois ou habituellement à domicile varie énormément en Europe. La Suède a affiché en 2019 le plus haut pourcentage de travailleurs à domicile (33,6%), suivie de près par les Pays-Bas (32,7%). Le Luxembourg arrive en troisième position (29,4%). La Belgique occupe la septième place en 2019 avec un pourcentage de 18,9%.
Les réseaux fixes à très haute capacité désignent les réseaux fibrés (FTTB, FTTH) et les réseaux câblés (DOCSIS 3.1). 66,5% de la population en Belgique est couverte par ce type de réseaux contre seulement 44% de la population en moyenne au niveau de l’UE28. La performance de la Belgique est nettement meilleure que celle de deux de nos voisins, l’Allemagne (32,7%) et la France (43,8%) mais nettement inférieure aux Pays-Bas (88,6%) dont l’infrastructure fixe est pourtant assez similaire à la nôtre.
En décembre 2019, le taux de pénétration de l’internet mobile à haut débit (3G ou plus) s’élevait à 87,5 abonnements pour 100 habitants en Belgique. Notre pays se situe en 21ᵉ position au niveau de l’UE. Pour les autres pays, les chiffres datent de juin 2019.
61% des individus établis dans notre pays (femmes 58%, hommes 63%) disposent de compétences numériques générales au moins de base. 34% de la population du Royaume (femmes 32%, hommes 37%) dispose de compétences numériques générales plus avancées.
La réception de messages frauduleux (hameçonnage) constitue le problème de sécurité le plus fréquent auquel sont confrontés les internautes. En Belgique, 24% de ceux-ci y ont été confrontés (femmes 22%, hommes 26%). Le phénomène semble toutefois moins prononcé que dans trois pays voisins (Allemagne, France, Pays-Bas) et dans la moyenne de l’UE28. Le renvoi vers des sites falsifiés qui demandent des informations personnelles (pharming) arrive en deuxième position avec 9% des internautes belges qui ont connu ce problème (femmes 7%, hommes 10%). Les autres problèmes de sécurité qui peuvent être considérés comme plus graves tels que l’utilisation frauduleuse de cartes de crédit ou de débit, le vol d’identité en ligne, ou le piratage du compte de réseau social ou de messagerie électronique demeurent fort heureusement extrêmement rares.
Au total, 7.112.431 déclarations IPP ont été comptabilisées pour l’année 2019. Le nombre de déclarations sous format papier hors PDS (proposition de déclaration simplifiée) continue de diminuer d’année en année (-112.381 pour 2019) alors que le nombre de PDS (papier et électronique) continue d’augmenter (+170.044). Le nombre de déclarations soumises sur internet (hors PDS) reste assez stable quoique légèrement en baisse (-6.285).
En 2019, 59% de nos citoyens (femmes 56%, hommes 61%) ont utilisé internet pour leurs relations avec les services publics. La Belgique a augmenté son score par rapport à l’année précédente (56%). Toutefois, la Belgique occupe la 14ᵉ place de l’UE28, en recul d’un rang par rapport à l’année précédente. En Belgique, quatre personnes sur dix ont renvoyé des formulaires remplis aux administrations publiques via internet, ce qui situe notre pays à la 13ᵉ place de l’UE28. Cette tâche est moins fréquemment accomplie par les femmes (37%) que par les hommes (44%).
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